Retour sur la table ronde "Que peut la diplomatie pour la protection des océans ?"

Un dialogue entre politique, science et société civile

Les océans couvrent plus de 70 % de la surface terrestre et jouent un rôle vital dans la régulation du climat, l'absorption du CO₂ et le maintien de la biodiversité. Pourtant, ils sont menacés par la pollution, le réchauffement climatique et la surpêche. 

Cette table ronde a été l'occasion d'échanger sur l'état de la préservation des océans et des perspectives diplomatiques à l'aune de l'UNOC3, en croisant les regards de l'administration publique, de la recherche, et des organisations non-gouvernementales, représentées par :

• Hervé Berville, député et ancien Secrétaire d'État chargé de la Mer
• Joachim Claudet, conseiller pour l’océan au CNRS, directeur de recherche au Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe, CNRS/EPHE-PSL/Université de Perpignan Via Domitia), co-auteur pour l'Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES)
• Loreley Picourt, directrice générale de la Plateforme Océan & Climat

Afin de favoriser le dialogue entre les intervenants et le public, les échanges se sont articulés autour de deux séquences :

1. Un état des lieux scientifique et diplomatique sur la préservation des océans
2. Les moyens d'action et perspectives à l'aune de l'UNOC3

La diplomatie au service de la protection des océans

Les élèves en formation initiale, ainsi que les membres du personnel de l'INSP ont pu bénéficier du partage d'expérience et de l'expertise de chacun des invités. La table ronde a mis en lumière le rôle fondamental de la diplomatie dans la négociation des traités internationaux, tels que le Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ, Biodiversity Beyond National Jurisdiction), visant à protéger la haute mer et sa biodiversité. Les intervenants ont évoqué les ambitions de la France pour l'UNOC3 et les défis liés à l’économie bleue. 

Les discussions ont également souligné l’importance des sciences marines pour éclairer les décisions politiques, et la difficulté de garantir une gestion durable des ressources océaniques. La question des aires marines protégées et de la régulation de la pêche illégale a suscité des échanges riches sur les mécanismes de contrôle.

Cette rencontre a permis aux participants de mieux appréhender les enjeux diplomatiques et scientifiques essentiels à la préservation des écosystèmes marins.

L'INSP remercie chaleureusement les intervenants, l’ensemble des participants et les élèves de l'association INSP Écologie pour l'organisation de cette table ronde !